La modération de zone de marché (ou intermédiation d’affaires)

Comme dans toute entreprise et surtout dans les entreprises sociales et économiques, des changements stratégiques comprenant des remises en causes de choix initiaux sont possibles pour s’adapter au marché, à l’écosystème ou tout simplement aux cycles et environnements influençant le projet. Nous avons choisi de créer un portefeuille de projet et de ne pas faire de l’entrepreneuriat en série selon les besoins changeant du marché mais de rester fidèle et cohérent avec une idée de destinée à accomplir. C’est l’intérêt d’être engagé dans une Odyssée de Vie. Ainsi, au titre des principales remises en cause auxquelles on a consenti pour adapter notre modèle au Marché, on peut citer, entre autres, l’usage restreint à la simple praticité communicative et Marketing des fils d’informations; la limitation des publications; l’adaption de l’entrepreneuriat ethnique vers l’entrepreneuriat international et de l’économie de communauté vers l’économie sociale et solidaire ainsi que la mise en effort calme de toute une Vie de l’auto-projet de royaume Noir pour mette en lumière la richesse interculturelle dans l’identité; la génération d’une spécialité en management intitulée « organisation stratégique » à partir de l’idéologie exclusive de la Méthode Ka; la dénomination de ses structures en Ka sous l’appellation de Consortiums en Intégration du Management. Enfin, l’effort pour la cause de souveraineté socioéconomique des foyers ethniques et informels à travers la révolution silencieuse laisse place à l’offre d’intra et ou d’intermédiation (modération) communautaire entre les migrants pour raisons socioéconomiques et les citoyens des zones d’accueil.

Ceci est l’annonce de l’offre de spécialisation d’organisation stratégique entre Organisme à But Non Lucratif (OBNL) et Organisme à But Lucratif (OBL)

Lancement de l’Odyssée de The Black Kingdom, le Royaume Noir

The Wisemen Council a été créée en 2009 à Montréal, QEC, en réponse à un besoin de Consultant en Gestion de projets à compétence transversales. Le positionnement a progressivement évolué de façon cumulative vers l’accompagnement d’entrepreneurs ethniques avec la composition de la Doctrine d’économie politique de la Méthode Ka en 2012 pour les diaspora à l’Ouest, puis vers le développement international par l’autonomisation des entrepreneurs informels aboutissant en 2018 à un Schisme de notre Firme de Consultation et Think Tank avec les politiques arbitraires de renforcement de capacités diverses et l’application d’un modèle de féminisme contraire aux valeurs traditionnelles et mystiques locales contre un accès privilégié et pressant aux ressources des Pays du Sud. Des trocs jugés iniques en matière de formation et de coopération auxquels nous voulons substituer des Modes d’Organisation de Vie Entrepreneuriale Simple (MOVES) et des Partenariats de Vision Commune (PVC). En 2020, les droits civiques des Acteurs économiques et Leaders communautaires de nos populations cibles (Perfora: Peuple rituel Islamologue et Ancestrologue; Diaspora: Peuple virtuel Allophone; Fraternia: Amérique du Sud, Afrique Subsaharienne, Asie du Sud) sont menacés par le Stress (danger), la Manipulation (dette) et le Doute (données) avec un nouveau type de Grande Angoisse sur la Santé ouvrant la voie à la virtualisation de la Finance mondiale. Aussi nous avons choisi de nous lancer avec les armes, les âmes et les mânes à notre disposition pour œuvrer à la manifestation de notre Vision de l’Économie de Marché : « Faire de l’économie Informelle une alternative de Qualité au Système Libéral pour l’avènement de l’Économie en Religion et de l’Écologie en Spiritualité en y replaçant l’Homme au Cœur avec des Philosophies individuelles autour d’un Foi de Simplicité, le tout pour la Souveraineté socioéconomique des Foyers du Sud, de l’Ouest et de leurs Sympathisants  ». C’est à cette fin que nous nous proposons d’accompagner en Stratégie (Concurrence), des projets et initiatives pour une meilleure performance et adaptation aux Écosystèmes dans le cadre du nouvel essor de la Civilisation Noire à travers le Monde. Vous êtes invités à vous joindre à nous dans ce défi selon vos centres d’intérêts car nous balayons un large éventail de possibilités de Synergie (Concourant) à travers produits, de services et de routines. En Dieu notre Confiance.

La Méthode Ka

Communiqué
Pour diffusion immédiate

« Découvrons un Lion d’Afrique rugir et régir nos récits de classes: La Méthode Ka »

Lancement de la plus grande œuvre individuelle de livres sur l’identité et l’entrepreneuriat ethnique

Montréal, le 15 Novembre 2018 — C’est le lancement officiel de « La Méthode Ka » l’une des œuvres individuelles les plus utiles du moment, constituée d’un corps de connaissance en Économie de Communauté et d’une Anthologie du Renouveau de l’Attitude ethnique. Depuis le début des recherches sur les migrations pour raisons économiques et tout particulièrement sur le phénomène de l’entrepreneuriat ethnique dans les années 70, peu de documents ont été rédigés à destination des principaux concernés encore moins par l’un d’entre eux. C’est à présent le cas depuis quelques années, grâce au travail de composition et de recherche réalisé par Arnaud Segla, consultant en gestion de projets et ingénierie d’affaires. « La Méthode Ka » se veut un ensemble d’ouvrages de référence où l’on pourra trouver une foule de réponses pratiques à des problématiques simples, mais dont les implications et les enjeux nous sont critiques. La compilation d’ouvrages sera disponible sur les sites Amazon avec pour mots clés #Arnaud Segla.

Le corps de connaissance en Économie de Communauté développée par la firme de consulting et think tank, The Wisemen Council, s’aligne sur une ligne éditoriale qui traite du développement économique, de l’identité ethnique et du développement durable. Il cible à la fois les communautés ethniques, les diasporas, les populations des pays du sud ainsi que leurs leaders communautaires et acteurs économiques. Il s’agit de la première fois qu’un regard lucide et averti décrit les réalités vécues par ce peuple et se propose d’y apporter des solutions à partir de sa propre philosophie endogène : la voie informelle. La démarche vise à se réapproprier la souveraineté économique et la Fierté ethnique dont a été privé ce peuple.

« Une communauté est un groupe d’individus qui partagent un mode de communication et relationnel particulier autour d’un attribut culturel, économique ou social qui les identifie, voire auquel ils s’identifient. L’économie de communauté propose de donner aux communautés des outils et stratégies, sous forme d’utilités, pour les rendre autonomes économiquement et promouvoir des interactions équitables entre elles. » définit l’auteur Arnaud Segla.

L’Anthologie propose un renouveau dans la composition littéraire par un témoin de notre ère qui observe les défis du maintien de la fierté ethnique malgré les conditions parfois contraignantes des immigrations. Il arbore à la fois les volets spirituels dans un monde où le religieux est tabou ou encore les questions de rôles sociaux qui s’attaquent quelque peu au confort de l’orthodoxie.

Ce sont plus de 15 ans de vie de migration et de maturation qui sont consignés dans la collection phare de quatre livres, le Cri de la Calebasse.  L’auteur s’exprime avec Amour, Humour, Sagesse et Espérance  afin de constituer un patrimoine à transmettre aux générations futures et aux partisans ou détracteurs du nouvel essor de la civilisation noire à travers le globe. Ces livres écrits dans un langage intemporel restent faciles à lire et accessibles à tous.

Pour télécharger l’œuvre courante : https://www.amazon.com/author/arnaudsegla

À propos de l’auteur :
Arnaud Segla M. Sc., M. Sc. Admin., CAPM. Consultant gestionnaire et Coach en entrepreneuriat social, ethnique, informel et numérique. Il organise et anime des activités d’apprentissage et accompagne plusieurs entrepreneurs dans l’atteinte des objectifs de leur projet d’affaires. Depuis 2009, il offre des services de consulting pour les projets en entrepreneuriat ethnique et informel dans le cadre du développement économique et identitaire des mains-d’œuvre migrantes. Il s’associe à toute bonne volonté pour concrétiser sa vision avec l’entreprise The Wisemen Council.

#Gonzowriting #EthnicEntrepreneursEthniques #MéthodeKa

Source : The Wisemen Council www.thewisemencouncil.com
Contact : Arnaud Segla
Repères sur l’œuvre : https://www.theleanintention.com/fr/reperes/
admin@thewisemencouncil.com

Avec l’aimable contribution de Traduction AS

Paying back

An offer should be within, some, Challenge or Chelem.

Because without the e-motion, of endeavor, to go out of the insufficiency zone,

Pairs Community leaders and Ethnic Entrepreneurs (not race related) will still do business and not close Deals

You must act and sell quick and often.

Quality and Time Strategy.

Adaptation and Performance.

#Gonzoworks #EthnicEntrepreneursEthniques #KaMethod

Invitation au jeu de l’ECO World

La hargne du combat sans haine

Le combat pour l’édification de The Black Kingdom, le Royaume Noir est mené par chaque e-dieu, Roi dans son royaume (entreprise) pour le grand Royaume (la communauté économique Noire). Il faut considérer une Vente ou un Investissement comme une victoire et un Achat ou un Endettement comme une défaite. Plus on a de victoire et que le Revenu net augmente, plus le territoire du royaume (Patrimoine transmissible ou Épargne) a des chances de grandir. L’indicateur ou point de comparaison est donc l’Actif Financier (Économique; Amis du Spirituel) et Minier (Social, Rituel de Vie) Net Cumulé par chaque e-dieux, Roi. On commence, East Awa, Noir, sur un simple trône à domicile et on devrait finir, West In Dee’s, Métis, dans une Cité de parts à dix, « Haqq! ». Un vers Sion. Sablier du Temps. Chacun à son niveau peut donc faire grandir l’Inc. de la communauté et donc le pourvoir socioéconomique du Peuple. Il est donc important d’être solidaire et de se fréquenter par l’échange intercommunautés et le partage intracommunauté.

« Aux e-dieux, le combat, à Dieu, Seigneur, la Victoire et à DIEU la Justice. »

De la Vente à un client au Conseil sur les achats d’un pair

Le nerf de la guerre c’est la Vente encore appelé « acquisition de clients ». En effet, le point de départ de la croissance d’un projet d’affaires est le revenu ou chiffre d’affaires qu’on se fait avec son idée. Toutefois, ce que l’on observe le plus souvent chez l’entrepreneur peu rôdé soit introverti (le cliché du profil porté sur l’intellectuel et la solution du projet) soit extraverti (le cliché du profil porté sur le relationnel et la conclusion de la vente) c’est une forme de gène à la pratique de la vente surtout lorsqu’elle est faite dans un contexte financier critique pour cet entrepreneur. Chaque vente devenant cruciale pour la bouchée de pain et la bouffée de gain. Bien qu’on puisse être crispé, il est souhaitable de respecter 3 temps dans sa démarche à savoir la prospection des opportunités, la commercialisation de la vision du pair et la promotion des extrants de la marque. L’important est vraiment d’avoir le déclic qui initie l’étape de prospection. Ce déclic vient plus facilement avec la (prise de) Conscience de son rôle de responsable de la Vie de l’entreprise (en tant que double ou Ka) et de la nécessite de faire preuve de Courage (Intention) et de Calme (Lean) pour lancer l’effort d’autonomisation économique (Solvabilité), d’affirmation ethnique (Identité) pour l’indépendance financière (Souveraineté) individuelle et de la communauté. L’Attitude prescrite est alors tout simplement d’observer le ou les marchés et de faire correspondre avec Réalisme la demande courante en besoins avec l’offre concourante à l’accomplissement issus de son portefeuille de services.

Vendre ou promouvoir un projet, selon la Méthode Ka n’implique pas la même Intention puis les mêmes efforts Lean. La Promotion se fait, généralement, selon la Technique Share Wiser pour le rayonnement de la marque, essentiellement par publicité et communication aux parties prenantes. Tandis que la Vente Éco Animiste est une Recette faite de Service et de Soutien pour le renforcement de l’Acteur économique et/ou du Leader communautaire essentiellement par amitié et fréquentation entre pairs. Ce sont de simples conseils financiers à la consommation (B2C) ou à la production (B2B) ou encore à la stratégie (B2P) en tant que représentant de sa marque d’affaires (produit, services et projets). Ce, au lieu de la vente informelle qui prend souvent l’allure de la manipulation, agression, intrusion, voire mendicité pendant que la vente formelle peut, quant à elle, mettre trop d’emphase sur la conclusion de l’acte selon différents termes, même si l’écoute du client, que nous nous appelons pair socioéconomique, y tient une place prépondérante. Ainsi, gagner de l’argent avec un projet d’entreprise ethnique dit Éco animiste (donc de l’ECO World) ou non consiste à agir en tant que consultant en matière de gestion des projets de Vente ou de Financement et/ou d’Achats ou d’Investissements pour construire le Patrimoine transmissible de ses pairs et pour leur Fierté.

Toute la technicité de l’exercice consiste, pour ainsi dire, à éviter l’inutilité du temps investi dans la démarche d’accompagnement à la vente ou l’achat. Ainsi, à part la nécessaire étape d’évaluation, la suite du processus qu’on pourrait qualifier d’élicitation commerciale (faire correspondre la vision du pair au possibilités du marché via son offre de service) doit être facturé. Cela incite le pair à faire un réel effort de clarification de sa vision et à éviter toute tergiversations dû au risque socioéconomique de son initiative ou projet. Le consultant ne devrait pas avoir à en pâtir parce qu’il est réputé porter le rôle de maître d’œuvre et donc prendre sur lui les aléas dû aux caprices du « dieu » ou « génie » client. Les 7 étapes classiques d’un processus de vente (Présentation; Brise-glace; Contextualisation; Analyse; Proposition; Négociation; Conclusion) reviennent alors, après toute évaluation initiale, faisant suite à la discussion des paramètres clés (scripts d’envergure, de coût et de temps) de départ du projet, à 3 portails de validation par entente sur et entre les parties avant le lancement du projet par une charte ou des termes de référence. Les 3 portails sont : la structuration (découpage en backlog) de la vision du projet; la synthèse (par approche modérative) de la stratégie d’exécution; le positionnement des balises de suivi (budget, durée et indicateurs par étapes). Il s’agit donc d’un travail préalable de dégrossissement qui met le consultant et son pair dans une Attitude de partenariat amont et non la simple relation injective où le consultant fait une offre après un entretien de vente et que le client accepte ou pas après négociation. On comprend alors pourquoi ce type de vente qui est un comme un préprojet à part entière évite les futilités, améliore le taux de succès, et surtout, doit être rémunéré. Même s’il advient que le projet n’est pas lancé, pour une raison ou une autre, le pair a au moins une base ou modèle pour un autre projet similaire ou une autre initiative d’affaires. Il appartient donc à chacun de comprendre cette nécessité ne plus considérer le seul client comme « Roi » mais d’accepter la consultation comme « Voie ».

« Fréquentation œcuménique et économique est essentielle pour construire des communautés au sein de Civilisations qui traversent le Temps. »

La Souveraineté économique, des Migrants « des Afriques »

Voici l’extrait d’une consultation informelle donnée par Arnaud Segla dans le cadre d’un projet de recherche sur le développement communautaire et les relations interculturelles. On y aborde des points essentiels de la Vision actuelle des enjeux en Afrique, dans ses Diaspora et par extrapolation dans les pays de ces descendants outre-mer…

[…]Pouvez-vous nous présenter vos observations sur le rôle des organismes communautaires auprès des membres des communautés ethniques?Les organismes internationaux sont comme les organismes communautaires dans les pays et les communautés où ils interviennent du fait de la proximité qu’ils ont avec les populations. Leur rôle est important pour soutenir ces populations mais souvent le filtre des acteurs locaux et des organisations de la société civile, qui sont des partenaires sélectionnés du fait qu’ils présentent une structure minimale capable de faire un suivi de projet, créé de fait « un marché de la gestion des projets financés » qui ne vise plus tant, du moins uniquement, l’action auprès des populations mais surtout la justification de la Vie de ces acteurs à travers les salaires des employés, la logistique et la raison de vivre, le statut social etc. Je pense qu’il serait vraiment Temps de faire une place à une nouvelle forme de coopération basée sur le Partenariat Public Privé toujours avec ces organismes « d’action populaire » pour l’intervention sur le terrain, des sympathisants bailleurs de fonds mais aussi un nouvel type d’acteur inter médiateur ou modérateur constitué par des firmes de consultation indépendante (comme The Wisemen Council), ou autres acteurs économiques et leaders communautaires de la diaspora qui connaissent les deux réalités et qui peuvent corriger le tir de part et d’autre.

Faisons à présent un retour sur vos réalisations et aspirations récentes. De façon factuelle de quelle façon les services de votre projet d’affaires ont été utiles?

Des projets pour lesquels on me demandait mon expertise de rédaction d’affaires ont été acceptés. J’ai amélioré ma compréhension de l’informel et des enjeux dans mon environnement local « dans une des Afriques » et à Montréal ainsi que des données sur les codes d’affaires et culturels auxquels il faut être sensible pour réussir ses projets d’autonomisation dans les communautés ethniques.

Quels sont les projets et initiatives supplémentaires dans lesquels vous vous êtes impliqué, au sein de vos communautés puisque vous dites vivre dans la Diaspora et « certaines Afriques »?

J’ai essayé à titre d’échantillon de test de ma propre approche en entrepreneuriat ethnique et informel d’aider des jeunes à se lancer en affaires en les finançant sur fonds propres. Il s’agissait d’un homme, d’un jeune homme et deux jeunes femmes. Une seule a pu ouvrir le magasin du plan qu’elle m’avait présenté et a de plus pu s’acheter un moto pour y aller. Le jeune homme s’est retrouvé dans la rue car la cafétéria qu’il exploitait ne lui appartenait pas et le propriétaire avait des dettes et mon investissement pour qu’il puisse faire tourner le commerce est devenu nul après son expulsion. La seconde jeune fille n’a pas eu le courage de se lancer pour le moment. Elle reste dans le confort d’un emploi que lui procure sa famille au détriment de la formation pour laquelle elle doit investir pour ouvrir son commerce. L’homme a préféré trouver un emploi pour nourrir sa famille et rêve toujours de financer un projet de plusieurs millions qui est un projet de Vie mais qui traîne du fait des urgences financière et sociales.

Qu’avez‐vous appris ou confirmé sur votre méthode à travers ces expériences de coaching individuel?

La plupart des Attitudes en matière de réflexes économiques de la Diaspora trouvent leur source dans le bassin socioculturel dont ils sont issus malgré l’apparent enrichissement culturel dû aux migrations entre deux états ou au sein d’un même état. Pour mieux comprendre comment réfléchissent et réagissent les entrepreneurs ethniques, il faut observer leurs collègues de l’économie informelle dans les pays du sud où les Attitudes affleurent de façon évidente et permettent de mieux orienter les actions de développement d’un côté et d’intégration ou d’inclusion sociale de l’autre.

Pouvez-vous nous parler de deux défis familiers que vous avez pu observer dans votre expérience internationale?

Le premier défi est l’accès à des sources de revenus pour les jeunes hommes et femmes

Les causes en sont, pour moi, le manque de partage de débouchés et d’ouvrages de la part de la communauté mais le consensus classique et actuel sur la question est le manque de réinvestissement des fruits de la croissance économique. Il en résulte pauvreté et précarité ainsi que le maintien des injustices sociales notamment dans la prise de leadership de ces jeunes.

Les solutions envisageables seraient de favoriser et renforcer par l’habilitation au métier d’entrepreneurs les initiatives économiques individuelles ou en groupe de préférence. Mon approche utilise la philosophie informelle tandis que l’approche classique privilégie le formel.

Quels sont les dimensions socioéconomiques et écologiques liées à ce premier défi?

L’urgence des situations de survie face à l’absence de revenu amène souvent à la destruction des écosystèmes ou leur non préservation pour des exploitations anarchiques. Également l’insécurité est une conséquence du manque de ressources chez les jeunes en étant de potentiels délinquant, enfants soldat, terroristes ou candidat à l’émigration avec des risques de renforcement des formes d’esclavage modernes.

Je pense que l’état d’esprit des jeunes et les choix que font les bailleurs de fonds de réduire le transfert de capital dans les projets communautaires suite aux abus dans ce que j’ai appelé « le marché de la gestion des projets financés » comme les perdiem et autres avantages en nature, de statut ou logistiques. Le rôle de la communauté, pour moi, est d’aller plus dans le sens d’un meilleur partage de l’ouvrage, des débouchés et de l’intelligence économique.

Dans les pays dits riches existent des quarts-mondes qui partagent les réalités des pays du tier monde. Enrayer la pauvreté et non la réduire c’est appliquer à toute les zones du monde où elle sévit des mesures généralement admises du fait de leur efficacité avérées, vu que les populations concernées ont souvent le même profil ou la même origine, en les adaptant au besoin.

Parlez-nous à présent du second thème de vos observations.

Il s’agit de l’accès à la reconnaissance des droits économiques individuels des Femmes

Pour moi cela est dû à la non mise à jour par le consensus entre les rôles Traditionnels dans les groupes de Vie et les nouvelles aspirations des êtres dans le cadre de l’évolution de l’humanité. Cela a un impact sur les communautés par le manque ou l’insuffisance de l’apport de l’effort et de la production des Femmes qui ne profite pas assez aux économies et se contente de combler un déficit d’intervention sociale des états au lieu d’être une force économique notamment au niveau de la comptabilisation dans le PIB.

Quels seraient les moyens d’action contre cet état de fait?

Mieux reconnaitre l’économie informelle en facilitant sa transition vers des structures formelles compétitives tout en préservant son esprit informel. Cela reviendrait à associer la production de ses structures à des facilités fiscales ou logistiques leur permettant d’être plus performantes. Par exemple, l’accès aux terres par les femmes pose un problème important pour celles engagées dans des activités agricoles dans le cadre de leur commerce informel. Le statut des Femmes et des jeunes dans l’informel s’il était reconnu, renforcé et encadré réduirait de beaucoup les chiffres du chômage par la prise en compte de ce mode de création de richesse. L’économie informelle n’est pas un problème mais LA Solution.

Hélas, les idées préconçues sur le phénomène et le choix du statut quo en matière d’approches car les acteurs concernés et ceux qui les supportent sont marginalisés ou n’ont pas la parole où accès à des moyens d’action pour implémenter leurs actions mène à des échecs fréquents par « un activisme de surface et du ventre. »

Mais la justice de genre est à l’agenda de la plupart de organisations internationales.

On ne peut pas toujours attendre que la réponse aux problématiques internes des communautés viennent des directives d’un organisme international sur la base de l’appréciation d’un expert pas toujours proches des réalités ou souhaitant principalement montrer son expertise et le bienfondé de son modèle d’innovation sociale ailleurs que chez lui. Il est temps que les acteurs économiques et leader communautaires ethniques prennent plus de risque pour attaquer les problèmes de fond quitte à aller au-delà de la durée prescrite des projets internationaux. Cela en procédant par phase d’intervention avec chacune une thématique concourante et déclinant stratégiquement une Vision claire.

La position de la femme dans les communautés fait toujours couler beaucoup d’encre et bien que le mouvement féministe se radicalise par moment ou selon les lieux pour mieux faire reconnaitre leurs droits, je pense qu’une approche alternative qui n’est pas une approche de genre mais une approche unisexe à des phénomènes dont les répercussions sont pénalisantes pour tous est à privilégier en mettant à contribution les acteurs indiqués selon la pertinence de leur apport et non leur positionnement sur la question

Comment résumez-vous votre vision du développement « des Afriques » pour vous reprendre?

Je pense que le terme « développement » devient de plus en plus un leurre ou du moins un objectif usurpé sinon galvaudé. On semble lui courir après sans jamais l’attendre comme une asymptote. En effet les critères de développement évoluent et ce qui est préconisé comme un objectif vient d’un standard de vie des bailleurs de fonds qui feront encore d’autres innovations sociales de sorte que les pays du sud sont en perpétuels rattrapage de pouvoir socioéconomique avec en plus la responsabilité cachée de pourvoir au confort de l’innovation de ces même bailleurs de fonds qui en viendront à nouveau imposer encore leurs vues et leurs normes de vie à l’issue de ce qui est un cercle vicieux. La nouvelle Vision à poursuivre, selon moi, et à décliner dans des projets, actions et initiatives d’Autonomisation est celle de la « Souveraineté » réelle, pure et simple des pays du Sud et de leurs enclaves occidentales, Diasporas, dans les aspects qui concernent prioritairement leur Identité ethnique et leur patrimoine financier. L’avenir du développement communautaire et des relations interculturelles nécessite ce rééquilibrage des échanges pour plus d’équité et de Justice pour tous les Hommes qui y prennent part sur Terre et dans les Mondes.

Quelle serait votre Stratégie correspondant à cette Vision?

Il ne s’agit pas tant de faire des efforts et mettre en place des projets ou programmes pour réduire la pauvreté mais bien l’enrayer car la Source de la pauvreté et son entretien vient d’un Système bien huilé ou les pyromanes en secret jouent les pompiers officiellement. Les pays du Sud cantonnés à un rôle de consommateurs et de pourvoyeurs de ressources et de matières premières arrangent la plupart des pays dits riches qui n’ont pas les moyens de les posséder sur leur sol d’une part et de se les procurer à leur valeur réelle d’autre part ce qui réduirait les écarts entre les niveaux de développement par le prix à l’intersection de l’offre permanente informelle déformée et mal formulée et de la demande oppressante formelle informée et sur formulée. On dit souvent « les bons parleurs ne sont pas les bon payeurs » mais, concernant le développement de l’Afrique, « Tout le monde en parle ». De fait on serait dans une situation idéale d’échange commercial et de partage de ressource. Il appartient toujours au Peuple opprimé de lutter pour sa Souveraineté économique et non d’attendre, par prières successives, la réduction de leur dette qui est une dette non pas tant Économique mais Ethnologique du fait retard à rétablir une injustice pluridimensionnelle séculaire ou séculière qui, en tout cas qui n’a que trop duré et dont l’enjeu est le déséquilibre cosmique et naturel sur Terre et dans le Monde présent et les Mondes à venir. Ma stratégie est déclinée dans l’œuvre complète écrite sur laquelle je travaille depuis plusieurs années déjà et que j’invite le public à découvrir.

[…]

Restez connectés pour la suite des publications autour de ce travail de recherche et d’action pour la réappropriation de la Souveraineté économique et la Fierté ethnique des migrants inter et intra états avec les outils de l’Autonomisation par l’Entrepreneuriat et l’Identité.

Le renouveau socioéconomique interculturel québécois.

La vision de The Wisemen Council sur la définition, en guise de résolution, d’un modèle de vie interculturel et communautaire notamment au Québec est ébauchée ici en quelques mots simples.

Pendant longtemps le monde s’est défini par des luttes guidées par des idéologies vicariales, mythiques, magiques, philosophiques, militaires, religieuses, raciales etc. Tout ou partie d’entre elles ont menées à de grandes destructions du patrimoine de l’humanité lorsque les plus affligés ont dû prendre les armes pour conquérir leur liberté et rétablir la balance de la Justice.

Dans notre contemporain, la préoccupation se situe essentiellement au niveau de deux critères à la culturels (langues et valeurs) des communautés après les effets de la mondialisation. Et, dans un autre sens, le patrimoine (monnaie et richesse) des économies après la mise en place de zones ou d’alliances commerciales privilégiant certains types d’échanges déséquilibré et non plus le principe « équitable » (offre contre demande à un certain prix d’équilibre. Qu’en sera-t-il de l’Attitude de partage?

Le schéma classique de ces Systèmes prescrits visant, sous barbes (blanches?), l’hégémonie d’un modèle acquis, généralement reconnu comme panacée à cycle ou une situation vécue sur Terre et dans le Monde.

La nouvelle donne que nous accompagnons de nos vœux est celle de la multiplication des solutions individuelles, suivant une orientation stratégique, aux réalités socioéconomiques contemporaines vécue par les communautés sous forme de grands sous-groupes associés à une instance unique ou moyeu permettant de réguler les zones à risques lors des débordements avec des lois régissant chacune. Ce conseil dit de sages mais aussi juges doit idéalement être composé en son cœur de consultants à Licences capables de diriger la diffusion de leur vision en une déclinaison stratégique qui va jusqu’à l’action sur le terrain. C’est une forme pyramidale inversée où le point commun de la direction est le Recteur élu par les autres conseillers après consultation et reconnu des pairs. The Wisemen Council sert alors de structure d’accompagnement ou d’agence de ressource à une autre structure plus populaire que serait l’Organisation de l’Économie de Communauté qui siègerait régulièrement pour légiférer sur les Attitudes alternatives à adopter en marge du Système Libéral.

De façon plus micro-économique, la communauté se vit dans les échanges de ses membres mis en familles, clans, groupes etc. Dans une logique de commerce ethnique basé sur des références culturelles et non raciales ou tribales. Il est souhaitable de non pas favoriser les clivages de zones à l’effectif plus ou moins consistant mais de favoriser les échanges de produits, services, de connaissances et savoirs (être, faire, vivre, d’ensemble) non pas dans une logique entropique et inique déjà initié par le passé lors des mondialisations. En effet, la découverte des richesses des plus démunis a entrainé leur exploitation sans contrepartie digne puis s’est continuée dans l’oppression tant économique que mystique dans ce qui pourrait être qualifié au final de maléfique. Car, lorsque votre pouvoir économique est spolié par la monnaie et que votre pourvoi mystique l’est aussi par un monarque, nul recours ne vous reste pour vous libérer si ce n’est cette révolution silencieuse venue du Cœur des jeunes et des femmes en quête d’autonomie pour le simple besoin et droit à la Vie (Seigneur).

Le vieux rêve québécois de souveraineté qui à mon sens revient à la perte de la notion ou du label de « Nouvelle France » peut renaître ou pas dans le contemporain. Mais à quoi bon revendiquer une Nation ayant tous ses attributs lorsque ses membres n’en ont aucun? Les combats de souveraineté sont long et fastidieux et demandent de l’effort et des sacrifices et non du confort et des artifices marquant des velléités électorales.

« Dieu ne change l’état d’un Peuple que lorsque celui-ci change ce qu’il y a à l’intérieur de lui » rappelle, de mémoire, le Noble Coran.

Les hommes médiévaux entre des idéaux bas qui tiennent à peine leur route et des débats hauts qui font résonner leurs calottes basses, ne sont guère les « toughs », semble-t-il, pour supporter ce combat. Il consiste à accepter de soigner par les « champs d’ail » et les « tu niques » d’un guère-il-y-a basée sur la relève entrepreneuriale en régions agricoles et de la virilité à chevaucher la Réalité avec confiance dans l’adversité Rouge et la félicité Verte. Sachant qu’avant la terre promise les économies à terrasser seront nombreuses par l’évitement de l’exploitation mentale et la technique de promotion/prospection commerciale.

Or à bien observer les injustices pratiquées sur les immigrants équivalents de la « minorité invisible » ethnique française du Canada, à les observer (par transposition) donc, l’Attitude de la gente féminine québécoise revendiquant un féminisme de droites sans celui des idées de gauches; femmes riches femmes pauvres et enfin le pouvoir économique tant mis en avant sur la base des richesses naturelles n’est que, à mon sens, un leurre incapable de soutenir une monnaie sur le long terme tant il est que ce patrimoine est non seulement limité, mal géré et déjà presque obsolète. Il masque, en effet, le nouveau message de partage d’ouvrage et de débouchés à tous les membres reproductifs et productifs. Il est donc important de recréer une économie de la Réalité où les revendications des pays du sud, des sud de pays et autres régions moribondes soient prises en compte pour non pas servir de tir bûche auprès du feu sans limite de l’avancée infiniment croissante des économies. Au contraire, il serait bon que cette économie serve de contrepoids réaliste à la folie des grandeurs des systèmes financiers ne respectant rien de la tradition et de la Mystique d’une Terre et d’un Monde bien réel. Ces espaces ne seraient éternels si l’on n’en prend pas soin comme il sont. C’est-à-dire faits d’une communauté de membres issus d’une immigration sous forme de carotte de son sol économique à chaque ère et dont la tunique bigarrée sur les uniformes et les sangs. Ces uniformes d’âmes et de mains, doivent être intégrés voire inclus à une vision d’un Québec initié jadis et appelant à son accomplissement dans le contemporain par des générations de jeunes hommes et de jeunes femmes affranchis du poids d’un système financier inique et d’une logique économique à suite géométrique après avoir été arithmétique.

Entre deux triangulaires formant l’hexagone et une série linéaire administrant les affaires; le Far & Well; L’Éloignement et le Puits; le Déracinement et la Source. Car désormais, les clefs du chemin vers la Conscience, le Livre, l’Énergie et la Parole mis en un Point révélé, ont été reçu par le Peuple de « l’a-guère » d’uniforme et de sang authentique Noir. À eux revient le rôle social et mystique (possessions maîtrisées et apprentissage de la nouvelle Science) et à elles le rôle primordial économique et traditionnel (protection contre les maux et entretien des 5 piliers) dans ls Arbres Vicariaux sur Terre. Ils et Elles sont au cœur de la Correction de ce plan des Affaires avec le Soleil de faits, la Mer de nage animé par le Vent de Silence. Symbolique de Sirius et sérieuse du nouvel Adam et Êves dans la maîtrise de la présence du Seigneur qui souffle son message de Vie. Une seule formule opératoire issue du Mix de l’Entrepreneuriat Ethnique, le 5E (Para-entrepreneuriat) pour les premières étapes de reconstruction du Royaume :

« Emploi, E-Licence, Entreprise, E-Commerce et Engagement »

Le Temps est donc venu de combattre si l’idéal est toujours la Liberté de la communauté et la fierté du réalisé. A titre individuel (l’Auteur) et institutionnel (The Wisemen Council) notre décision est prise. Combien pourront s’y lancer sans méprise? Car, la révolution est silencieuse et faite d’un cumul de réussites (« Quick wins ») jusqu’au poids critique de la revendication officielle pour la réappropriation. Dans toute mort, il y a la Révélation, l’Acceptation, la Reddition ou la Réédition et enfin la Rétribution. Mais ce n’est que le passage obligé pour enfin vivre éternellement et ensemble chez nous.

« Il n’y aura pas de souveraineté québécoise tant que le mental de la Licorne sera lié et que le Lys aura une saveur de Sans Tall. »

En mémoire de René Levesque

Pour aller plus loin sur le plan de mesures (valable pour d’autres zones de notre projet de souveraineté économique) :

Emploi : Déréglementer l’emploi pour favoriser le partage d’ouvrage à la pige et au contrat par exemple (imaginer d’autres formules de garantie d’hypothèques)

E-Licence : favoriser l’octroi de licences d’exploitation dans le secteur primaire principalement dans l’agriculture pour orienter les jeunes vers la relève dans ce secteur.

Entreprise : Entreprendre de trouver des débouchés aux produits locaux (québécois) typiques à l’exportation dans des régions où ils sont peu connus (sirop d’érable) : plats traditionnels, art et artisanat, ressources naturelles.

E-commerce : défendre et affirmer le savoir-faire technique local (québécois) en matière de solutions IT (avant-gardiste), l’innovation sociale (concrète), l’économie sociale (réaliste)et de la création artistique (non-raciste) comme les jeux vidéo et dérivés. En faire des pôles d’excellence et de référence encore appelées sphères d’efficiences au même titre que le modèle des clusters ou la Silicon Valley. Rendre réalisable en ligne les démarches administratives.

Engagement : s’engager vers la construction et le maintien d’un budget excédentaire capable de justifier et soutenir une autonomie économique et permettre de financer légitimement des utilités pour toutes les communautés (locales et Diasporas) au titre d’un Engagement de partage interculturel entre les leaders, les acteurs et les Peuples.

« Il semble que le Québec soit partagé sur la question de sa Souveraineté. C’est soit un projet affectif et existentiel pour la génération qui a enduré et fait naître ce débat, soit juste un objet effectif et intellectuel pour la génération qui a duré et à faire être ce combat. Une génération qui se rend grâce à la Putin et une autre qui s’engraisse à la poutine. Il convient alors, dans une phase de transition et d’initiation, de rouvrir les yeux (sensibilisation) de tout le Peuple sur cette Réalité et nourrir les vœux (habilitation) de tous les jeunes pour cette Liberté. Les torts étant partagés entre les acteurs de cette réalité, je me demande d’ailleurs si en matière de priorité et de besoin, il est plus urgent pour les québécois d’avoir leur souveraineté économique comparé aux populations Noires de la Diasporas et celles du continent. Les sympathisants étant de ce sang noir de l’immigration économique reçue ou vécue dans l’Interculturel. Quoi qu’il en soit, un combat doit s’amorcer sur le grief de trop: le niveau de paupérisation du Peuple Noir due à l’exploitation de leurs ressources sans partage de revenus. Un Système séculaire appliqué à tous les autochtones et notamment pour les Noirs depuis 600 ans maintenant dans le cadre de la traite transatlantique par des traitres très athlétiques. »

Gonzo

Le concept de Gonzo a été développé par Hunter S. Thompson et appliqué au journalisme notamment avec la caractéristique de l’écriture à la première personne et la subjectivité. Cela voudrait dire aussi en italien “idiot, crédule, dupe”. Il s’agit également à ce jour d’un style de pornographie, d’un personnage du MuppetShow et d’un studio d’animation japonais. (Source Wikipédia)

Dans notre cas nous l’utilisons dans plusieurs déclinaisons d’une famille de hashtags relatifs aux dimensions du projet de The Wisemen Council (La Méthode Ka). “Gonzo” pour nous signifie “le plaisir de vivre simplement” et indique qu’un migrant pour raisons économiques intra et inter états (Peuple de l’a-guère et de l’âme erre) doit mener une Vie à la fois authentique et spirituelle pour s’accomplir humainement et matériellement d’où son importance… Pour Dieu.

#Gonzodefinition

Vers l’avènement de l’économie en religion et de l’informel en philosophie…

La foi est le point de convergence d’un travail de réflexion et de conceptualisation économique effectué depuis quelques années par une équipe projet à Montréal. Le but est, non seulement, de permettre à des « Croyants » d’ouvrir leurs horizons vers la philosophie personnelle et l’adoration intime de Dieu conformément à leur degré d’élévation spirituelle et aussi de permettre à des « Profanes » (que nous évitons d’appeler « Athées») de rejoindre ceux-ci dans l’adoration de Dieu par des termes quelques peu galvaudés mais moins chargés en connotations religieuse pure qui ont eu tendance à refroidir certains par excès d’ostentation ou de bigoterie parfois (Jn 4 :23). Cette mise à un niveau équitable du « Croyant » et du « Profane » peut constituer un apport pour l’humanité car, sans édulcorer les rites et cultes, elle permet de simplifier la proximité à Dieu à travers l’appréhension des manifestations de la Force vitale (Énergie de vie) d’après les connaissances de ceux qui la manipulent le mieux c’est-à-dire les Animistes. L’économie offre une nouvelle dimension pour l’instauration d’une relation à Dieu permettant à long terme de régler le problème de la pauvreté en brisant ainsi, par la philosophie, la croix dogmatique qui sépare les quatre familles spirituelles élues de Dieu (Coran III,33-34). C’est donc un pas en avant dans la mise en place du tableau eschatologique auquel les plus avertis se préparent. Les nuances apportées et les changements de perspectives opérées par le projet mené par cette équipe ne visent pas qu’à rétablir l’adoration de Dieu dans son Immanence et sa Transcendance, dévoiler la permanence de la Force Vitale et mieux faire prendre conscience de l’impermanence du Monde. L’un des aspects les plus ambitieux est d’expérimenter un mode d’enrichissement (devenu essentiel dans notre contemporain comme arme d’affirmation dans le concert mondial, national ou local) aux diasporas (entrepreneuriat ethnique) et couches populaires (entrepreneuriat informel) regroupés dans la catégorie des migrants économiques (dans le cadre de ce que nous appelons désormais « l’économie de communauté ») pour leur permettre d’être respecté dans leur sensibilité identitaire et leur choix de rituel de vie.

Ce projet est une approche de management informel qui, nous l’avons dit, est une tentative de modélisation d’un ensemble de pratiques issues d’une Attitude économique dite de « Correction » de ces groupes cibles. Les aspects théoriques et doctrinaux viennent d’un effort intense d’observation, de méditation, d’analyse et de dialectique s’appuyant sur un cadre spirituel. Les aspects pratiques font l’objet d’essais-erreurs des membres actuels de l’équipe qui appelleront aussi ceux de potentiels contributeurs à cette démarche. Ce, à la fois pour viser l’enrichissement en gagnant des marchés mais aussi en appliquant des règles de gestion Agile et Lean pour mieux justifier que ces modèles soient entretenus en Think Tank. Les résultats de ce projet cherchent donc leur public d’accueil même s’ils se destinent nominalement aux mains d’œuvre locales, immigrantes et informelles. Humblement, nous ne perdons pas l’espoir qu’il y ait une place pour ce travail et que Dieu dans sa Sagesse saura nous guider vers ceux qui y verront une solution à leur problèmes économiques notamment les situations financières critiques. Nous ne croyons pas en un Système pour lutter contre un Système. Ceci se transforme vite en une partie d’échec. L’avantage de ce projet est qu’il joue sur l’Attitude économique et remet l’humain au centre d’une économie exacerbée par l’appétit insatiable de l’homo oeconomicus. Cela demande donc beaucoup d’apprentissage pour le prototype humain contemporain l’homo animus pour arrêter de réagir aussi de façon conditionnée aux sollicitations de l’environnement mondain. Par exemple, le modèle du para entrepreneuriat que nous proposons et qui préconise, grosso modo, un emploi partiel, pour payer les charges fixes de vie tout en développant une activité économique en parallèle, pour gagner son indépendance financière, permettrait de limiter le risque entrepreneurial et d’assurer un accomplissement humain par la fierté de promotion d’un projet d’affaires personnel à ceux qui sont de plus en plus étouffés par les contraintes du monde professionnel.

Pour nous il y a deux piliers ou législations dans l’adoration de Dieu sur Terre et ceux sont l’Animisme, qui revoit vers l’immanence de Dieu (Dieu est Amour) et l’islam qui met l’accent sur la Transcendance de Dieu (Coran CXII). Ceci dit, le postulat de départ de l’ensemble de ce projet mis sous forme de plusieurs livres de fondements et de guides pratiques est que ce qui unit « l’Homme d’Uniforme et de Sang Noir », besogneux et faisant preuve d’abnégation, est sa relation naturelle et spontanée avec le divin. C’est la raison de la présence de la foi dans notre approche économique qui vise à fonder les conditions favorables et inéluctables du retour à l’équité dans la répartition des richesses dont les corollaires sont la disparition de la perception de précarité et de pauvreté. Ce renouveau spirituel doit permettre à des « Croyants » et « Profanes » d’user de leur cœur identitaire pour élaborer des stratégies commerciales proche du divin (éco logique?) par la philosophie qui tient compte de la maturité actuelle de l’humanité. Comme toute (re)découverte dans un domaine si sensible, il est bon de garder l’esprit ouvert sur l’énoncé de la théorie, les aspects pratiques et toute critique constructive. Ce projet que nous souhaitons vous présenter progressivement s’appelle la Méthode Ka. Il se propose d’ouvrir la voie à un courant économique informel : l’Éco Animisme. Restez à l’écoute!

« Correction, Simplicité, Courage, Modération. »

Du Système à l’Attitude économique

« Le capitalisme est un concept à la fois économique, sociologique et politique qui caractérise un système s’appuyant sur la propriété privée des moyens de production. Sa définition donne lieu à des variations dans l’espace et dans le temps, et en fonction des sensibilités politiques des personnes qui emploient le terme. Par ailleurs, l’un de ses fondements est l’accumulation du capital productif au travers de la réalisation du profit ».

Cette définition consensuelle et éclairante de Wikipédia nous introduit de plein pied dans la logique formelle, froide et quasi déterministe qui prévaut dans le moyen de médiation que représente le marché. Cependant, il ne nous vient pas à l’esprit de remettre en cause un système qui fait ses preuves ni de nous opposer frontalement aux principes qui sous-tendent ses théories. Notre propos s’oriente plus vers le Rappel des dérives issues de l’absence de modèle alternatif à l’économie libérale. Je le dis souvent, cette dernière fait cavalier seul depuis la disparition du bloc soviétique et a su imposer la mondialisation des échanges et à présent une forme d’oppression économique tout azimut dictée par les impératifs de la finance boursière. Notre mode de vie, d’Homme économique, subit adroitement l’influence des tenants de ce Système afin que celui-ci ne manque pas de vies à brûler. Ainsi, sans trop remettre en cause les paradigmes et les stéréotypes nous nous engageons dans une course folle (« rat race ») vers un rayonnement social fait d’un accès à la propriété de bien et de services par des voies pré-tracées et prédéfinies. Cette double possession de l’objet par l’Homme et aussi de l’Homme par l’objet, entraine inexorablement l’aliénation lorsque justement il n’est pas possible d’opter pour une autre source de satisfaction.

Fort heureusement, avec l’Informel c’est l’humain qui est remis au centre de la préoccupation économique. Non seulement par le lien fort entre le rituel de vie et le niveau de revenu mais aussi par le respect de l’identité par la fierté et l’effort engagé dans la production de biens et services utiles. Ici, l’Attitude est le référentiel de la médiation, de l’échange et surtout du partage. Un mode qui appelle non plus à définir de réelle théorie mais des philosophies prenant en compte la nature humaine mise dans le contexte et évoluant dans des environnements généralement critiques. Avec la succession des crises financières c’est sans doute vers les valeurs tangibles et stables de l’Informel que doivent se retourner les économistes les plus audacieux ou amis de l’Homme attitude. Ce n’est pas pour rien que l’économie informelle a su de tout temps garantir un filet social aux couches populaires dans le tiers monde tandis que la gouvernance des états reste enchevêtrée dans les suprêmes assises impérialistes. La réponse de la Méthode Ka est cette définition essentielle et initiale de l’économie de communauté sur le modèle précité :

« L’Éco animisme est une approche à la fois philosophique, idéologique et économique qui sous-tend une Attitude valorisant l’affranchissement des contraintes matérielles pour favoriser l’accomplissement identitaire et communautaire. Son application invite à des adaptations selon les diasporas et les couches populaires ou les utilités identifiées. Les fers de lance en sont les formes d’entrepreneuriat simple, ethnique et informels qui assurent aux générations d’humain la satisfaction d’un pouvoir financier transmissible par le capital, les capacités et les qualités.»

Indice de Cohérence Eco-humain

Il est facile de plaisanter avec les désaccords de la Révélation et des spéculations. On ne peut pas pour autant se réduire à l’idée d’investir illégitimement sa croyance en la rédemption d’un Peuple dans des théories inadaptées. Le sujet peut fâcher mais on se doit de trancher et se faire une idée claire et limpide qui puisse renforcer la foi et appeler à l’adhésion. La tolérance et la Vérité doivent primer. C’est un simple exercice d’ouverture d’esprit et de mise en branle de la force d’action d’un continent.

Cette forme d’économie liée à la spiritualité semble déplacée à afficher dans les Cités mais est le ciment de réussite des modèles de société des pays en voie d’émergence et d’affirmation. La foi des Croyants n’a pas d’indicateurs probants à mettre dans le tableau de bord évaluant la performance économique des états. Pourtant elle semble le moteur utile des nouvelles économies qui choisiront de redéfinir leurs perspectives et de se repositionner par rapport à l’économie classique.

Dans les ambassades des Cités, beaucoup d’entrepreneurs du continent viennent quémander le droit de dépenser leur argent le temps d’un court séjour professionnel et de faire tourner les chiffres du tourisme d’affaires. Privilège qu’ils payent durement en se levant tôt pour prendre place dans la file d’attente du service des visas, file d’attente des sévices des puissants qui ne s’épuisent pas à énumérer une liste de documents de plus en plus contraignants. La libéralisation va dans un sens et peu d’états ont le courage d’imposer la réciprocité tant leur économie a besoin de la présence d’investisseurs sur leur sol. Qu’ils y soient comme chez eux voire même au-delà : que les états eux-mêmes ne se sentent plus chez eux.

L’Indice de Développement Humain, le Produit Intérieur Brut et bien d’autres indicateurs ont longtemps été pris en compte pour classer les économies mondiales. La foi et le lien à la tradition ne s’y refléte pas. Pourtant un peuple qui se reconnait dans sa culture et ses traditions n’a pas à être sous l’influence voire la domination d’autre civilisations. Cette satisfaction culturelle est à maintenir et sa dégradation montre le mal vivre identitaire du dit peuple étant entendu bien sûr que les peuples s’influencent mutuellement. Pourtant le degré d’emprunt aux autres cultures semble faible lorsque le sentiment de fierté nationale et d’appartenance culturelle est profond et sincère. Un Indice de Cohérence Eco-humain, à définir, pourrait montrer le respect du rapport de l’humain à la Terre. Cela indiquerait aussi la souveraineté endogène effective des peuples et non leur dépendance économique due à des conditions historiques différentes. L’impact de cet Indice sur l’économie serait de ne pas lier la réussite économique à la simple production de biens et services mais aussi au maintien des identités culturelles et traditionnelles, la préservation de la nature (écologie et biodiversité) et du patrimoine humain ainsi que les efforts pour le développement de solutions durables dans la création de richesse. Un tel classement chamboulerait quelque peu la pyramide bien établie en plaçant des pays « en émergence » et en affirmation dans le peloton de tête de la préservation du patrimoine humain et terrestre.

Afrique: Efforts d‘attitudes pour prières économiques

Il n’est pas aisé de sortir des sentiers balisés de l’économie et d’y apporter le complément spirituel en accordance avec certains peuples vivant de foi et d’informel. Les cercles d’entrepreneurs sont beaucoup plus enclins à une laïcité qui voile les différences. Nous croyons que les prises de position envers une réelle tolérance spirituelle sur les lieux d’exercice des affaires dérangent car elles sortent du confort des normes établies mais il faut cependant reconnaitre qu’il y a un bien fondé  et un besoin de cette nouvelle attitude. Ce qui est appréciable c’est que cela offre une alternative unique au continent et à sa diaspora. Un espoir de le voir un jour s’affirmer face au pouvoir des grandes puissances économiques et leurs dictats institutionnels. La foi et l’informel sont les atouts humains majeurs du continent mais il faut les discipliner pour en faire un bon usage, tirer profit de leur potentiel. C’est précisément là, s’affirmer avec des caractéristiques intrinsèques sur l’échiquier mondial.

Nous avons été créés avec une propension naturelle à la foi. Elle nous habite et nous en vivons. Elle ne doit avoir que Dieu comme unique Destinataire. Mais dans quoi investissons192.168.1.1 Login nous ce don ? Pour quel culte, pour quelles idoles en faisons-nous usage ? Ce type d’arguments reste une épine pour les sciences économiques et le management.

Nous nous devons de transcender nos us et coutumes, et nos cultes et rites traditionnels et les mettre au service de l’économie. Nous passons le clair de notre temps à prier pour la prospérité dans nos vies et la protection divine. Nous oublions trop souvent d’y associer des efforts francs et persévérants pour obtenir ce que l’on veut. La prière de notre ère est l’effort au quotidien pour dominer dans nos secteurs d’activité. Dieu a besoin de fidèles et performants serviteurs pour relayer l’action de Sa Main omnipotente en intermédiaires soumis. Le miracle ne pourrait être un mode de construction viable pour une civilisation au sang et à la peau noire. Celle des opprimés économiques qui veulent à nouveau être maitre de leur destinée dans l’harmonie avec les lois naturelles, cosmique et la Volonté divine.

L’usage de la science animiste est trop souvent dirigée vers l’idolâtrie, vers de fausses entités qui donnent un bonheur éphémère et des conditions toujours assortie d’une contrepartie insatiable et instable. Ceux qui vouent ce culte doivent aller plus loin que les simples pratiques magiques néfastes pour la communauté. La pensée animiste est riche et profonde. Elle doit nous permettre de nous relever et de travailler pour notre essor. Le seul culte qu’il vaille la peine est celui adressé au Dieu unique dans une soumission sincère. La pensée animiste et les pratiques traditionnelles se doivent d’être transmuté vers un référentiel profane pour aider la multitude et laisser le contexte ésotérique aux seuls initiés volontaires. Nous avons une mine de connaissance naturelle en nous et à travers notre culture. Celle-ci a été souvent condamnée car mal comprise. Il est temps de lui donner une dernière chance de prouver au monde sa capacité à générer de la richesse de façon profane et sans maléfices et pratique obscures.

Le principe de base est simple : Dans une analogie entre économie et animisme, la prière de l’acteur économique Croyant, représenté par ses efforts, accompagne le sacrifice rituel de son offrande, c’est à dire le projet réussi, pour obtenir du dieux secondaire ou du génie, que constitue le client qu’on lie par contrat, la libération en retour de la force vitale utile à l’acteur économique Croyant, symbolisée par la valeur monétaire (l’argent), et maintenir ainsi l’équilibre cosmique, que représentent ici les échanges libéralisés. Il est important de faire des efforts en communauté comme une prière d’un rite économique.

C’est donc faire un usage profane de nos sciences occultes pour notre essor économique. Cela nous permet d’avoir non seulement la connaissance de nos propres théories avec l’avantage de la proximité conceptuelle mais aussi d’avoir l’opportunité de pouvoir sortir le continent et la diaspora de son marasme par nos propres efforts en tant que prières.

Définition de la Méthode Ka

La Méthode Ka est une alternative informelle à la gestion de projets entrepreneuriaux par la structuration en unité administratives et économiques composites d’acquisition de revenu pour la fréquentation de la communauté. Ces unités sont appelées Ka. Elle a recours au réalisme de l’intention vis-à-vis du Temps par le Lean, l’apprentissage informel de l’environnement financier et par l’Agilité et l’adaptation au marché* par la Stratégie. Le tout contribue à enrichir les résultats du management interculturel.

*L’économie de communauté entretient des échanges avec l’économie de marché par la qualité (zone de modération)

Stratégie dynamique et Intention Lean

L’Afrique atteint aujourd’hui le milliard d’individus. Le taux de croissance de plusieurs pays reste élevé où s’améliore au point d’attirer de nombreux investissements. La population est jeune et a de plus en plus accès à l’éducation et l’information. Le paradoxe du seuil de pauvreté qui sévit encore du fait de la longue tradition de l’inégale répartition du produit des économies des pays, montre l’impact des priorités politiques sur les stratégies globales de développement et de changement. Malgré ces indicateurs contrastés l’Afrique demeure une région où le potentiel d’affaires est inestimable tant par la qualité que par le nombre des initiatives à saisir.

Longtemps pointé du doigt pour les formes de gestion manquant de rigueur notamment les nombreux détournements de fond et autres abus, le continent vit une nouvelle renaissance guidée par une générations d’hommes dont le réalisme et les compétences offrent des possibilités d’amélioration continue et de réduction des gaspillages dans les structures politiques, économiques et sociales.

Plusieurs outils issus de l’apprentissage extra muros peuvent se révéler être de pertinents levier pour la mise en place de stratégies d’affirmation tant il parait que dans un marché libéralisé, le développement ne suffit plus. On se doit d’être performant, efficace et concurrentiel quelques soient ses ressources et son capital. Parmi ses outils, les compagnies à bas coûts (lowcost) et le crowdfunding (financement participatif réalisé par un nombre important de petits investissements issus d’acteurs parties prenantes) adaptés et associés à des pratiques domestiques peuvent donner naissance à des entités hybrides et compétitives. L’ouverture d’esprit est plus que recommandée. Là encore le recours au développement agile plutôt que planifié permet par des « stratégies dynamiques », de créer les applications utiles à l’affirmation. Rappelons-le, l’affirmation va plus loin que le simple rattrapage du sous-développement. On se doit de définir également ou de mettre en exergue le « Lean Intention » qui doit accompagner toute entreprise qui s’inscrit dans le mouvement naissant qui se doit de s’imprimer dans les esprits des nouveaux acteurs économiques du continent. L’effort de changement et d’affirmation est considérable pour sortir du conditionnement de dépendance et de condescendance qui ont été longtemps un frein à l’essor naturel d’une civilisation riche.

Le premier mécanisme dont il est possible de tirer parti est la constitution de compagnies à bas coût (lowcost) qui respectent notre niveau d’économie. Après le faste des compagnies nationales de l’époque post indépendances des pays anciennement sous colonisation, la place est à la simplicité et l’efficacité des structures qui se soucient de la rentabilité pour une masse importante d’individus en lieu et place des intérêts à peines voilés d’une minorité aisée. Financée par une épargne populaire et communautaire sous le modèle du crowdfunding, elles trouvent ainsi une source fraiche de capitaux utiles où l’actif est convertible en biens tangibles pour les investisseurs ou sous forme de prêt remboursable à l’issus d’un cycle d’initiative économique (par projet ou autres) visant à créer de la richesse. Il ne s’agit pas d’une épargne retraite mais d’un investissement courant dans une initiative économique. Alternative au crédit bancaire direct réservé à des projets élaborés et au micro crédit à fort taux d’intérêt, ce fond commun d’investissement réunis par épargne populaire peut être mis directement à disposition des entrepreneurs réunis eux aussi en communauté pour un usage d’ayant droit proportionnel au montant participatif souscrit sur le modèle cette fois de la « tontine », couramment pratiqué sur le continent. Le capital d’actifs de ces fonds commun d’épargne populaire, basé sur des valeurs sûres (immobilier, part d’action d’entreprise de l’économie classique, cours des métaux etc.) rassemblé par des communautés intégrées peut aussi servir de garantie à des prêts bancaires classiques que font donc de façon cyclique (en fonction des projets) les membres de la communauté d’entrepreneur auprès des banques et ce levier financier pourrait permettre de donner vie à un système de crédit éthique où les intérêts ne serait pas forcément pratiqués et les entrepreneurs serait responsables de leurs prêts. La communauté d’investisseur agissant alors en garants et non en co-emprunteur auprès des institutions bancaires. Ces nouvelles compagnies lowcost africaines fondées par des pauvres actifs où actifs pauvres (c’est selon) détenus par de petits porteurs en financement par crowdfunding via des opérateurs fiables et intègre définis dans le cadres de nouvelles structures économiques serviraient d’exemple pour d’autres structures dans le monde en remplacement des fonds de pension cotés en bourse à l’origine de plusieurs crises. Cet investissement tangible est l’investissement d’une communauté qui constitue un patrimoine commun : l’actif pour tous.

Le développement agile de logiciels ou de produits innovants passe par une nécessaire sortie du cadre de pensée traditionnelle, une synergie entre les acteurs et la maitrise d’un processus basé sur plusieurs itérations et incréments. Sans changer de mot mais dans une optique socio-économique, le développement agile du continent pourrait passer par ces paramètres et tracer des étapes toutes nouvelles et inconnues des planifications et prédictions des grandes institutions financières que sont la Banque mondiale et le FMI. L’agilité dans la gestion des états permettrait de se doter de plus de souplesse pour la répartition des ressources engagée pour créer de la richesse de façon plus efficace par la sélection d’un portefeuille d’initiatives économiques puis un partage des revenus issus celles-ci de façon équitable pour développer les infrastructures (réseau routier, énergie, eau etc.) et améliorer l’humain (santé, éducation, pauvreté). Le dirigeant politique devient le chef d’une grande entreprise qui souhaite dégager, de façon efficiente et éclairée, un produit maximisé à chaque exercice budgétaire. Le tout est de garder à l’esprit la perpétuelle adaptation aux environnements changeant de l’économie, aux contextes de conscience humaine et un guide de référence évolutif intérieur baptisé à ce niveau d’évolution de : « Lean intention » ou la foi simple (dans le sens de l’attitude simple).

Le « Lean intention » est le fait simple, l’intention lean, ou l’intention dénuée de tout gras de pensées, de théories et pratiques systématiques et systémiques pour produire la Qualité. C’est un pragmatisme et une auto-réalisation effective poussés à un fort niveau d’accomplissement. C’est un savant mélange de vérité du terrain (adaptation), expérience vécu (compétence) et de préparation à l’inconnu (contingence). Une conciliation continue de multiples dimensions spatial (longueur, largeur, hauteur), temporel (passé, futur, présent) humain (corps, esprit, âme) et sprituel (haqq, charia, taslim) combinés. L’intention lean vise à se débarrasser de ses conforts de conception et d’automatisme conditionnés pour être à tout instant capable de réagir à l’environnement (économique) tout en respectant sa conviction profonde (destinée de l’entreprise voire du pays). C’est une vision agile du Lean et une application Lean de l’agilité.

Comme on peut le constater, les nouveaux défis que pose l’économie aux régions du monde et tout particulièrement l’Afrique demandent une adaptation constante des outils, méthodes et savoir êtres pour une plus grande résonnance avec l’évolution des consciences et celle plus globale de la Création.

Éco animisme : L’économie par l’animisme et la spiritualité ?

L’Éco animisme ou économie animiste vise à utiliser l’attitude et la pensée animiste et sa relation au monde (respect de la nature, des hommes, des interactions entre les forces cosmiques) pour guider les choix économiques et les méthodes managériales. La pratique des rites et cultes est laissée à la discrétion des individus. Cette phrase a son importance.

La méthode Ka s’inscrit dans cette nouvelle vision du monde des affaires. Elle consiste à donner une âme à son entreprise et à la personnifier tout en lui créant les conditions nécessaires à son développement et à son accomplissement. L’acteur économique est identifié à sa caractéristique d’individu croyant. Le but de cette méthode est d’établir la performance nécessaire à l’acquisition d’une richesse simple c’est-à-dire les biens nécessaires à la non entrave du développement spirituel. C’est un objectif qui peut être individuel ou applicable à un groupe mais sa mise en œuvre reste informelle et empirique. Le développement Agile et le Lean management font partis toutefois des outils pertinents pour accompagner l’élaboration du Système de référence ou corps de connaissance. Ce courant de pensée économique a pour axiome principal : « La responsabilité du Croyant est de s’accomplir spirituellement et matériellement ». Cela implique pour lui de : « S’affranchir des contraintes matérielles afin de favoriser l’accomplissement spirituel ». Il ne s’agit pas ici d’une ascèse mais de la recherche d’une richesse simple respectant un ensemble de principes informels. Les contraintes matérielles sont constituées, par exemple, par la précarité, le surendettement, la surconsommation, l’accès difficile à une retraite décente ou l’impuissance à constituer un patrimoine transmissible…

Il est important de préciser dans quel contexte l’animisme est utilisé ici dans un courant de pensée économique. Plusieurs oppositions peuvent en effet voir le jour contre une forme de pratique religieuse traditionnelle qui s’oppose aux dogmes des principales religions monothéistes qui influencent le monde. Néanmoins, il ne s’agit pas de développer une sagesse des affaires mais bien une pensée économique avec ses outils, méthodes et applications qui respectent la sensibilité élémentaire de certains peuples.

L’Unicité de Dieu n’est à aucun moment remis en cause dans le développement de ce courant de pensée. Le polythéisme diffère de l’Animisme. Il semble pour beaucoup que le polythéisme est une involution du monothéisme et que certains personnages apparaissent à un moment donné de l’histoire pour donner un Rappel clair de la conception originelle sur Le Dieu Créateur entre autre Son Unicité, Son Omnipotence et Son Omniscience.

Selon J. C. Froelich dans son livre « Animismes, les religions païennes de l’Afrique de l’ouest » paru aux éditions de l’Orante, Le polythéisme diffère de l’Animisme (Rappelons-le). Ce dernier peut être souvent vu comme du monothéisme à représentation polymorphique. Des dieux secondaires servent de médiateurs entre les hommes et Le grand Dieu. Rendre un culte à Dieu en reconnaissant les autres dieux donne naissance à ce qui est appelé « l’hénothéisme » par les spécialistes en la matière. Le dieu, souvent l’ancêtre moniteur est lié à l’individu contemporain au sein d’un groupe par une longue chaine. Les panthéons ainsi créés sont spécifiques à chaque peuples incluant un Dieu Créateur et souvent un Héros civilisateur, ou moniteur, ancêtre divinisé des hommes. Ces dieux secondaires, forces de la nature, génies invisibles et autres créatures, premiers occupants et maitre du terroir ou les ancêtres sont subordonnées au Créateur.

Dieu crée l’Âme du monde et la force vitale qui réside dans chaque élément. Les dieux inférieurs suivent comme une fidèle administration. La force vitale est mue par les êtres dont l’Homme par ses sacrifices et sa parole. Présente depuis la nuit des temps, la force vitale permet à l’Homme de par le respect des prescriptions de la conserver et l’accroitre en lui et sa communauté. Le Dieu Créateur est la Cause première et un centre émetteur de force originelle qui alimente un circuit d’énergie qui, parti de lui, anime tout et revient à lui. Sans être magicien ou sorcier nous croyons que l’économie aussi peut déplacer cette force et en faire usage. Afin d’habiliter les peuples de traditions animiste souvent en développement (si on peut se permettre ce cliché) à prendre une part active dans l’économie mondialisée, Il est mieux dans notre idée de bâtir les outils, méthodes et théories utiles pour le réaliser. Ceci constitue un défi de taille à la portée de ce peuple ou une utopie selon sa croyance.

Pour bien comprendre J. C. Froelich qui a ouvert cet exposé à cette science en l’absence d’un contact, à ce jour, avec une lignée traditionnelle et initiatique, le mot « animisme » définit la croyance en l’existence d’un principe immatériel, d’une « âme » résidant dans les êtres et toutes les choses, visibles et invisibles. Que ce soit donc pour les religions du paganisme des cultures primordiales ou une vision cosmique de la présence d’une « conscience élémentaire » dans les plus infimes particules de la matière, l’harmonie semble demeurer entre traditions culturelles et Révélation vivante du monothéisme.

Partant de cette longue explication sur le sens profond de l’Animisme dans l’usage qu’il est proposé d’en faire, le monde économique cesse d’être ce qui nous a été enseigné et d’autres perspectives peuvent s’ouvrir à nous sans réelle initiation et de façon informelle. Ce nouveau courant de pensée parmi tant d’autres peut se faire du tort ou être au-dessus d’autres ou s’atteler à rester entre ces deux frontières : économie et spiritualité.

Dans la conception et l’apprentissage reçu, on s’attelle à connaitre les lois du marché qui guident les échanges mondiaux libéralisés ou non et, par qui, les états sont en interaction perpétuelle pour créer la moindre richesse matérielle (PIB, Inc etc.) et s’imposer à l’échiquier international et affirmer leur souveraineté. Les monnaies séculières et de refuge tel l’or et l’argent ou le troc dans une économie locale ne sont plus accessibles pour la plupart des peuples attachés à leurs traditions et le passage par une cotation en bourse est quasi obligatoire. C’est donc avec les devises de chaque région que doivent s’édicter les méthodes de commerce pour les acteurs potentiel intéressés à participer à ce courant. Une adaptation au contemporain qui se fait une place dans les habitudes de vie de tout un continent et des peuples partageant les mêmes réalités. L’habitude de l’adaptation.

La nouvelle attitude serait de ne plus avoir de crainte à l’idée d’une affirmation économiques et des défis pour faire avancer les états, peuples et civilisations en lieu et place d’une attente inlassable des aides extérieurs et de baigner dans une résignation et de constituer ainsi une grande inertie. Prendre en main son développement, sa souveraineté et son affirmation ; sans doute une question de fierté. Des voix unis venant de la diaspora et du continent pas seulement africain mais un continent aux limites du tiers voire du quart monde peuvent à présent apporter leur contribution à bâtir une alternative à des courants économiques au contenu implacable qui sont imposés sans l’appréhension de ses subtilités par les peuples cibles par manque de réalisme (d’indépendance ?) ou par un accès insuffisant aux systèmes d’éducation sensés présenter ces matières. Un fossé sépare souvent les dirigeants et les administrés, élites et couches populaires, intérêts et impuissance. C’est une aventure de longue haleine pour laquelle on se doit de bâtir une science empirique renforcée par des résultats de travaux de spécialistes. La contribution de tout connaissant est la bienvenue et des exemples de réalisation à large échelle telle Wikipédia montre la puissance de l’interconnexion par Internet et du contrôle mutuel. Que coute-t-il d’essayer ? Rien sinon le confort de n’avoir rien tenté pour sortir par notre propre initiatives les générations futures du lourd tribut des erreurs de l’histoire. Créer une synergie entre les connaissances et un montre d’unité. Serait-ce cela laver un karma économique ? Que sais-je ? Nous avons à apprendre des autres cultures et pour nous améliorer. Les initiatives ne se font pas attendre sur le parcours de notre civilisation mais a-t-on la patience de les saisir et de les mener à bien ?

L’Afrique recèle de pratiques simples qui alimentent le quotidien du commerce informel ou des sociétés et groupe de vie traditionnels. Plusieurs peuples ont leur tradition dans le commerce, l’agriculture, l’élevage ou la pêche associés à un sous- sol et des ressources naturelles encore exploitables de façon équitable, durables et écologiques qui doivent pouvoir alimenter une dynamique de transition vers un secteur tertiaire et être ainsi un avantage concurrentiel parmi tant d’autres de ceux potentiels du continent noir. De Tripoli à Johannesburg en passant par Luanda ou Addis-Abeba, l’inventaire et l’analyse de nos pratiques domestiques serait l’excellent point de départ pour tirer profit d’une richesse culturelle et adhérer à la bonne pensée économique devant créer de la richesse juste par nos efforts communs.

La mondialisation n’existe plus!

La mondialisation telle que nous l’avons connue a cessé d’exister depuis la perte plus que symbolique des deux tours et les crises qui s’en sont suivies. Dans un cycle évolutif, on est repassé d’une économie de marché à une économie de communautés (notamment ethniques, régionales, temporelles, virtuelles…) avec la spécificité que celles-ci sont plus interconnectées que dans le passé des concentrations. Les défis actuels des économies pour maintenir un niveau minimum de croissance et assurer un taux d’employabilité convenable amène à définir des alternatives pour certains couches de la population aux revenus insuffisants (et non à faible revenus. La nuance a sa valeur ici).

En effet, cette catégorie de ménage peut s’intégrer dans l’économie par des initiatives ou des projets d’affaires ethniques et représenter un segment non négligeable du PIB. Beaucoup peuvent être amené à se demander s’ils sont concernés par cette réalité et s’ils ont intérêt à y accorder leur attention. La cible de cette dynamique est donc les membres des diasporas vivant dans des pays « économiquement développés » et des membres natifs de ces pays voulant s’initier à une façon informelle de faire des affaires. Devenir entrepreneur(e) ethnique n’est qu’une question d’écosystème financier ou de barrière à l’emploi. Avec le boom des migrations pour raisons économiques beaucoup sont amenés à choisir cette voie. Le principe de solidarité entre entrepreneurs peut créer plus d’impact que la vision classique de mise en concurrence sur le marché. Jumeler des structures économiques tend à réguler les déséquilibres issus de la mondialisation. Nous verrons avec le temps comment nous adresser aux couches endogènes plus fortement impliquées dans l’économie informelle.

Voici une simple situation qui vous permettra de vous faire une idée sur la pertinence de cette dynamique pour votre situation : Vous recevez une aide sociale qui ne vous suffit pas et vous rencontrez une barrière à l’emploi du fait de votre profil professionnel inadapté vous souhaitez acquérir une indépendance financière le temps de consolider votre parcours d’intégration ou d’assise sociale. Vous avez un emploi régulier, êtes contraint de rester à la maison temporairement ou encore voulez améliorer vos revenus. Prendre un deuxième emploi ne vous convient pas. Depuis un certain moment vous vous demandez si vous ne devez pas commencer un simple commerce sur la base de talents que vous avez naturellement ou d’un choix du cœur quitte à en faire votre activité principale plus tard si ça marche bien. Il faut associer à ce désir une approche réaliste et professionnelle pour assurer ses chances de prospérer.

Plusieurs outils s’offrent à vous sachant que l’important n’est pas toujours de savoir écrire un bon plan d’affaires mais de maîtriser les éléments de son entreprise sur le bout des doigts pour rassurer voire convaincre un éventuel investisseur. L’économie informelle n’est pas l’économie souterraine, il vous faudra faire un choix fiscal à la fin de cette démarche en demandant conseil à votre comptable avant de vous lancer dans l’entrepreneuriat ethnique.

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