Il est facile de plaisanter avec les désaccords de la Révélation et des spéculations. On ne peut pas pour autant se réduire à l’idée d’investir illégitimement sa croyance en la rédemption d’un Peuple dans des théories inadaptées. Le sujet peut fâcher mais on se doit de trancher et se faire une idée claire et limpide qui puisse renforcer la foi et appeler à l’adhésion. La tolérance et la Vérité doivent primer. C’est un simple exercice d’ouverture d’esprit et de mise en branle de la force d’action d’un continent.

Cette forme d’économie liée à la spiritualité semble déplacée à afficher dans les Cités mais est le ciment de réussite des modèles de société des pays en voie d’émergence et d’affirmation. La foi des Croyants n’a pas d’indicateurs probants à mettre dans le tableau de bord évaluant la performance économique des états. Pourtant elle semble le moteur utile des nouvelles économies qui choisiront de redéfinir leurs perspectives et de se repositionner par rapport à l’économie classique.

Dans les ambassades des Cités, beaucoup d’entrepreneurs du continent viennent quémander le droit de dépenser leur argent le temps d’un court séjour professionnel et de faire tourner les chiffres du tourisme d’affaires. Privilège qu’ils payent durement en se levant tôt pour prendre place dans la file d’attente du service des visas, file d’attente des sévices des puissants qui ne s’épuisent pas à énumérer une liste de documents de plus en plus contraignants. La libéralisation va dans un sens et peu d’états ont le courage d’imposer la réciprocité tant leur économie a besoin de la présence d’investisseurs sur leur sol. Qu’ils y soient comme chez eux voire même au-delà : que les états eux-mêmes ne se sentent plus chez eux.

L’Indice de Développement Humain, le Produit Intérieur Brut et bien d’autres indicateurs ont longtemps été pris en compte pour classer les économies mondiales. La foi et le lien à la tradition ne s’y refléte pas. Pourtant un peuple qui se reconnait dans sa culture et ses traditions n’a pas à être sous l’influence voire la domination d’autre civilisations. Cette satisfaction culturelle est à maintenir et sa dégradation montre le mal vivre identitaire du dit peuple étant entendu bien sûr que les peuples s’influencent mutuellement. Pourtant le degré d’emprunt aux autres cultures semble faible lorsque le sentiment de fierté nationale et d’appartenance culturelle est profond et sincère. Un Indice de Cohérence Eco-humain, à définir, pourrait montrer le respect du rapport de l’humain à la Terre. Cela indiquerait aussi la souveraineté endogène effective des peuples et non leur dépendance économique due à des conditions historiques différentes. L’impact de cet Indice sur l’économie serait de ne pas lier la réussite économique à la simple production de biens et services mais aussi au maintien des identités culturelles et traditionnelles, la préservation de la nature (écologie et biodiversité) et du patrimoine humain ainsi que les efforts pour le développement de solutions durables dans la création de richesse. Un tel classement chamboulerait quelque peu la pyramide bien établie en plaçant des pays « en émergence » et en affirmation dans le peloton de tête de la préservation du patrimoine humain et terrestre.

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